
The Global Hack: combattre le coronavirus ensemble!
Hack the crisis, la campagne estonienne que j’ai relayée la semaine dernière* prend de l’ampleur et devient internationale. Sous l’impulsion de la jeune Kai Isand chef de projet chez Accelerate Estonia, Hack the crisis poursuit sa lancée avec The Global Hack qui se déroule la semaine prochaine à l’échelle mondiale. Ce hackathon en ligne et sans frontières est soutenu par la Commission Européenne qui a prévu une enveloppe de 75 000 €, dont 60 000 € seront remis au projet gagnant. La Commission donnera aussi son avis en tant qu’institution concernant les défis à hacker dans les domaines des startups, des PME et de la e-santé et proposera son accompagnement dans la recherche de solutions viables.

Arnaud Castaignet
Pour en savoir plus sur cette formidable initiative porteuse d’énergie positive et à laquelle tout le monde peut contribuer, j’ai interviewé Arnaud Castaignet qui soutient the Global Hack en s’occupant des relations presse. Arnaud a été responsable de la communication digitale de l’Elysée sous la présidence de François Hollande, il a ensuite dirigé les relations publiques du programme d’e-résidence pour le gouvernemt Estonien. Il est actuellement directeur de la communication et des relations institutionnelles pour Skeleton Technologies (leader mondial du stockage de l’énergie par supercondensateurs pour des applications industrielles dans l’automobile, les transports et les réseaux).
Qui est à l’initiation de cette opération ?
« The Global Hack est organisé par Accelerate Estonia, Garage48 et Guaana avec le soutien de la Commission Européenne. Ces organisations étaient déjà à l’origine du Hack the Crisis organisé les 13-15 mars en Estonie. Depuis, plus de 47 pays ont déjà organisé leurs propres hackathons ces dernières semaines, parmi lesquels la France, l’Italie, l’Allemagne, le Portugal, la Lettonie, la Géorgie, l’Ukraine, l’Inde, l’Afghanistan, le Nigeria, le Bénin, Madagascar, le Brésil, le Canada... (Pour en savoir plus c’est: ici ). De nombreux projets ont pu être rapidement développés de façon concrète. Par exemple, en Lettonie, les vainqueurs du hackathon HackForce ont signé un contrat avec le gouvernement seulement 5 jours plus tard afin de fournir du matériel pour se protéger le visage. Ce matériel a été livré en 10 jours. En Estonie et en Italie, des solutions pour mettre en contact des personnes isolées et des volontaires pouvant les aider pour leur faire des courses, rendre des services ou leur offrir un soutien moral ont également été développées et sont à présent utilisées. Il y a de très nombreux exemples concrets pouvant illustrer le fait que ces initiatives peuvent être très utiles.Parmi les solutions développées au sein des hackatons on trouve SUVE en Estonie (le chatbot agréé par le gouvernement qui fourini des informations vérifiées sur le Covid-19) et Promettoditornare en Italie, une plateforme créée pour soutenir les entreprises familiales.
Comment The Global Hack est s’organisé, quels sont les outils utilisés ?
Qui sont les mentors de l’événement?

Est-ce qu’il faut nécessairement parler anglais pour participer ?
La présentation finale se fera en anglais mais, un hackathon étant un travail d’équipe, il n’est pas forcément nécessaire que chaque membre d’équipe parle anglais. »
Et pour terminer, voici quelques mots de Kai Isand Directrice de The Global Hack :

Kai Isand
The Global Hack est une occasion unique de twister la crise et le futur proche, partager l’information c’est déjà participer. À vos claviers !